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Oceania 07/11/2017

Nueva Zelanda: En Nouvelle-Zélande, la pénurie de pomme de terre fait craindre une chipocalypse

En raison des fortes pluies qui se sont abattues sur le pays durant l’année, les Néo-Zélandais pourraient ne pas avoir de chips pour Noël… Une pénurie prise très au sérieux.

Plus les jours passent, plus l’inquiétude grandit en Nouvelle-Zélande. Alors que les fêtes de fin d’année et les traditionnels bols de chips se profilent à l’horizon, les pommes de terre deviennent de plus en plus rares dans les rayons de supermarchés. En cause? Une très faible récolte due à un hiver particulièrement humide dont les fortes pluies ont noyé une partie des exploitations agricoles. Cette année, environ 20% de la récolte annuelle a fini sous l’eau. Les pommes de terre ont souvent pourri avant même de pouvoir sortir de terre ou n’ont pu être ramassées.

Sur ce territoire situé dans l’océan Pacifique, l’affaire est prise très au sérieux. Et pour cause: les chips sont de loin le snack préféré des Néo-Zélandais. Tout comme les frites, qui accompagnent les fishs and chips. Le pays produit chaque année 525.000 tonnes de pommes de terre, en deux cents variétés différentes, cultivées sur 10.000 hectares, principalement dans les régions de Pukekohe, au sud d’Auckland, d’Hawkes Bay, sur la côte est de l’île du Nord et de Canterbury, sur l’île du Sud. Les deux tiers de cette production sont transformés en frites, pour 250.000 tonnes, et en chips, pour 75.000 tonnes.

«Vous pouvez passer une semaine sans politique, mais essayez de passer une semaine sans pomme de terre…», commente Chris Claridge, directeur de Potatoes New Zealand, une association commerciale représentant les intérêts de l’industrie de la pomme de terre. Pour lui, la pénurie de cet aliment «de base» se révèle être particulièrement préoccupante tant les Néo-Zélandais en consomment. «Les variétés les plus affectées par les fortes pluies sont celles utilisées pour les produits apéritifs, ce que nous autres, kiwis (Néo-Zélandais), appelons ‘crisps’», explique Chris Claridge.

«Potatogeddon»

Outre les consommateurs, la situation est également préoccupante pour les agriculteurs. «Un tiers de ma récolte d’hiver est perdue, le sol n’ayant pas eu la chance de sécher entre les épisodes pluvieux. Ce sera une année à perte», a indiqué Bharat Bhana, dont l’exploitation se situe à Pukekohe, au sud d’Auckland. «Les producteurs de pomme de terre ont été gravement touchés. S’ils ne peuvent pas récolter et transformer, ils ne reçoivent pas leur revenu, donc il y a cet impact économique», ajoute Chris Claridge.

Autre conséquence, la hausse des prix. En août, le kilo était à 2,12 dollars kiwis (1,25 euro) contre 1,94 un mois avant (1,14 euro). Selon Chris Claridge, le kilo de pomme de terre vaut 25% de plus que d’habitude à cette période: «Normalement, à l’approche de l’été, l’offre est à son plus haut niveau et les prix baissent. Cette année, c’est l’inverse. Les variétés croustillantes sont les plus concernées par cette hausse». Quant à l’exportation, si le neuvième plus gros vendeur de pommes de terre du monde parvient à maintenir la quantité exportée, vers les îles du Pacifique notamment, les prix ont en revanche doublé.

Certains n’ont pas hésité à parler de «potatogeddon». Sur Twitter, le hashtag #chipocalypse fait des émules et l’on évoque, pour se faire peur, l’année de la précédente pénurie de patates qui n’est pas si éloignée: 2014, de funeste mémoire pour les amateurs de chips. Au cas où la météo ne s’arrangerait pas, les Kiwis pourront se consoler avec des plats à base de patates fraîches qui, elles, ne devraient pas manquer pour les fêtes. Chris Claridge l’a solennellement promis à ses compatriotes par voie de presse: ils auront des pommes de terre à Noël.

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