Noruega: Une chambre forte pour préserver la biodiversité alimentaire

Son fonctionnement est cofinancé par le Fonds fiduciaire mondial pour la diversité des cultures, qui a pour mission de conserver la biodiversité agricole de la planète, et par le gouvernement norvégien. La pomme de terre est originaire des Andes en Amérique du Sud. Au fil des siècles, les agriculteurs andins en ont sélectionné plus de 2.000 variétés de toutes formes, couleurs et tailles. Aujourd’hui, troisième aliment le plus consommé dans le monde, elle contribue à nourrir plus d’un milliard de personnes chaque jour. La FAO indique que le réchauffement de la planète et les maladies comme le mildiou de la pomme de terre mettent en péril cette ressource inestimable.

Face à cette situation, des partenaires internationaux ont uni leurs forces pour réintroduire des variétés de pommes de terre dans les champs et préserver ces ressources phytogénétiques vitales dans des banques de gènes. Le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture facilite le partage de ces ressources phytogénétiques au-delà des frontières nationales. Hébergé par la FAO, il fonctionne à travers un système multilatéral d’accès et de partage des avantages veillant à ce que les agriculteurs et les chercheurs puissent disposer d’une grande diversité de semences et d’autres matériels phytogénétiques.

Par exemple, grâce aux financements du Fonds, les agriculteurs du Parque de la Papa (Pérou) ont appris à polliniser leurs pommes de terre et à en recueillir les graines pour les stocker. Créé il y a dix ans par la FAO et le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale, le Fonds fiduciaire est l’organisme international chargé de la sauvegarde exclusive de la diversité agricole de la planète. Pour ce faire, il cherche à lever 500 millions de dollars, servant à l’entre.