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Africa 12/05/2015

Argelia: Le prix de la pomme de terre en baisse

En ce début du mois de mai, la nouvelle récolte de la pomme de terre arrive sur les étals.

En effet, s’il y a quelques jours déjà, ce pédoncule se vendait entre quatre-vingt dix et cent dinars le kilogramme, il subit des baisses de jour en jour. 

Si ce produit est encore fixé à soixante dinars dans la plupart des espaces commerciaux de fruits et légumes de la wilaya, ce n’est pas son prix lorsqu’il est exposé sur les bords des routes nationales. 

Ainsi, il nous a été donné de voir aussi bien sur la RN 12 entre Oued Aissi et Azazga ou encore sur la CW 128 entre Tizi-Ouzou et Draâ Ben Khedda que la pomme de terre est à cinquante dinars le kilo, et qu’elle est à quarante-cinq dinars lorsqu’on achète une cagette. Selon ces revendeurs, son prix va encore baisser dans les prochains jours. 

"C’est le temps des récoltes. La pomme de terre des hauts plateaux et même celle du littoral va inonder le marché. Pourvu que les spéculateurs ne la stockent pas d’ores et déjà et ne la faire ressortir que lorsque la campagne de déterrement sera clôturée", pense l’un de ces revendeurs qui avoue ne gagner que quelques dinars sur son prix d’achat. 

Pour cet interlocuteur, ce sont les grossistes qui dictent les prix, et non les producteurs et encore moins les détaillants. Exactement, tant que les mécanismes de la régulation de ce marché ne sont pas mis en oeuvre, les spéculateurs auront de beaux jours devant eux. 

Pourtant, lorsque l’Etat a pensé à aider les professionnels de la filière à bénéficier de chambres froides, l’idée finale était d’avoir disponible ce produit à longueur d’année, mais c’est le contraire qui s’est produit.

 Des tonnes de pomme de terre achetées à des prix raisonnables seront ensuite stockées jusqu’à l’arrière saison pour n’être mises sur le marché qu’en petites quantités à des prix dépassant parfois l’entendement. "De trente dinars le kilogramme, elle passe à cent vingt dinars.

 C’est ce qu’on appelle de la pure arnaque", estime de son côté un producteur. Si un contrôle sévère et strict est mis en place au niveau des chambres froides de stockage, la spéculation diminuera et par ricochet le consommateur ne sera plus pris entre les griffes de ces personnes contrôlant cette filière. 

Peu importe les avis des uns et des autres, l’essentiel est que la ménagère achète ce produit de large consommation au prix réel souvent annoncé par les responsables du secteur agricole. En somme, son prix ne dépassera pas les quarante dinars. Par ailleurs, si ce produit subit une baisse, ce n’est pas le cas pour les autres légumes. 

Celui qui les domine tous est l’oignon. Depuis maintenant, presque une année, il variait entre soixante dinars et quatre-vingts dinars le kilogramme, mais, aujourd’hui, il est sur le podium avec cent vingt dinars le kilo voire plus dans certains marchés. C’est dire que même ce légume, pourtant, qui ne dépassait pas les vingt-cinq dinars, a grimpé par enchantement. 

Tout le monde s’accorde là aussi à dire que les circuits de la spéculation ne l’ont pas raté. "Au moment de la récolte, il est cédé jusqu’à cinq dinars le kilo. Des spécialistes de la spéculation l’on stocké tout comme la pomme de terre d’autant plus qu’ils n’ont pas besoin de moyens pour le faire. 

Ils ont attendu cette saison pour le faire sortir sur le marché avec ce prix exorbitant", pense un autre marchand de fruits et légumes. Si l’on compte les milliards versés aux agriculteurs parfois avec des taux d’intérêt à zéro pour cent, en principe, le consommateur ne souffrirait pas de ces augmentations non régulées et intempestives.

Amar Ouramdane

Fuente: http://www.depechedekabylie.com/kabylie/151699-le-prix-de-la-pomme-de-terre-en-baisse.html


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