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Europa 28/09/2022

Francia: Y aura-t-il des pommes de terre cet hiver ?

Les épisodes de sécheresse ont eu un impact sur les cultures de pommes de terre. Existe-t-il un risque de pénurie pour les prochains mois ?

Fin août, l’Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT) alertait sur une baisse significative des récoltes. En cause, comme pour la plupart des autres cultures : les épisodes de sécheresse de cet été, qui ont fortement ralenti le développement des tubercules.

La plus grosse partie de la production – un total de 6 millions de tonnes par an – est plantée à la fin mars-début avril, pour une récolte effectuée entre la mi-août et la fin du mois d’octobre sur les grandes zones de production, en particulier les Hauts-de-France. « Actuellement, nous sommes en pleine récolte, et les pluies actuelles permettent heureusement, en rendant la terre moins compacte, d’arracher les pommes de terre », explique Luc Châtelain, président du Comité national interprofessionnel de la pomme de terre (CNIPT).

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Le rendement de la pomme de terre est en berne

Mais quid du tonnage qui devrait être obtenu pour cet hiver ? « Il est encore trop tôt pour savoir s’il y aura 10 ou 15 % de baisse de rendement par rapport aux années précédentes, estime le Groupement interprofessionnel pour la valorisation de la pomme de terre (GIPT), mais ce type de variations n’est pas une nouveauté. » Il y aura toutefois un impact sur les étals : la production des pommes de terre vendues en frais (vrac, filets…), soit les deux tiers environ de la production totale, s’avérera moins impactée par la sécheresse que celle des tubercules destinés à l’industrie : frites, purées, pommes de terre « micro-ondables », etc.

En effet, afin de répondre aux cahiers des charges sur la forme, le goût, la texture et autres critères plus ou moins exigeants selon la variété, la majorité des producteurs de « frais » optimisent leurs cultures grâce à des systèmes d’irrigation (75 à 80 % des cultures destinées au frais sont irriguées, contre 40 % pour celles destinées à l’industrie).

A priori, pas de risque de pénurie de patates

Autrement dit, si l’on considère la seule matière première, « il n’y pas de risque de pénurie, assure Luc Châtelain. La filière garde la capacité d’approvisionner le marché français au prochain hiver, que ce soit en quantité et en qualité, quitte à réduire un peu le volume des exportations ».

Ces dernières concernent principalement les pays méditerranéens, ainsi que la Belgique et la Hollande pour l’industrie. La France étant le premier exportateur mondial de pommes de terre, cela autorise un certain arbitrage.

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Les prix devraient grimper

De ce fait, les patates seront bien présentes sur les étals et dans les rayons des produits transformés. Mais elles ne devraient pas échapper à la hausse généralisée du prix des produits alimentaires. Parce qu’en plus de la sécheresse s’ajoute l’augmentation des coûts de production : près de 30 % sur les 18 derniers mois, « du jamais-vu » selon Luc Châtelain. Elle tient à la hausse des prix de l’énergie et des engrais, sans compter celle de l’huile végétale et des emballages pour les tubercules transformés.

En pleine négociation avec la grande distribution, la filière réclame donc une revalorisation de la pomme de terre « afin de garantir la pérennité économique des exploitations et assurer les plantations pour 2023-2024, précise le professionnel. Et pour éviter [que la hausse] soit trop importante pour le consommateur, il faut qu’il y ait une juste répartition dans la chaîne de la valeur, à savoir le producteur, le conditionneur, le négociant et l’industriel ».

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Pour quelques centimes de plus

Mais s’il n’y a pas d’accord, le GIPT met en garde contre une moindre production industrielle, martelant que « la pomme de terre ne doit pas être une variable d’ajustement pour la grande distribution ! ».

Les uns comme les autres assurent malgré tout que ce produit restera accessible à tous les Français. Sans donner de chiffres exacts, la filière estime à quelques centimes supplémentaires le kilo de patates. De quoi continuer à se régaler de frites et purée maison.

Fuente: https://www.60millions-mag.com/2022/09/22/y-aura-t-il-des-pommes-de-terre-cet-hiver-20479


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