Bélgica: Geer, la récolte des pommes de terre se prépare

STG à Geer

A Geer, par exemple, Baudouin Dewulf et Alexis de Marneffe de la Société du Terroir de Geer sont occupés à effectuer des prélèvements à différents endroits. Ils vérifient l’évolution et la maturité des pommes de terre plantées le 23 avril dernier. L’administrateur délégué de la Société du Terroir de Geer explique: "Nous prenons des échantillons à différents endroits de la parcelle parce qu’elle n’est pas homogène. Nous allons les ramener au laboratoire, les analyser et après cela nous déciderons de la date pour commencer à défaner".

La patate, c’est la vache à lait

Pour les agriculteurs, la récolte, c’est forcément un moment crucial. Ils sont impatients de connaître les premiers résultats d’analyse. Laurent Limbort, jeune agriculteur à Tourinne explique: "C’est en quelque sorte un bulletin que nous recevons. Nous aurons un aperçu de ce que sera la récolte cette année. La pomme de terre, c’est un peu la vache à lait pour notre région...Il ne faudrait pas que le produit se casse la gueule également".

Pas question de travailler à perte

En Hesbaye, les champs de pommes de terre se multiplient. Les agriculteurs ne veulent pas mettre tous leurs œufs dans le même panier. C’est la cas de la famille Bataille qui a laissé tomber son département laitier au profit des légumes et des pommes de terre. A juste titre, l’exploitation agricole travaille pour gagner sa vie, pas pour perdre de l’argent dans ses productions: "Nous avons une certitude au niveau de la rentabilité, explique Roger Bataille, tandis que pour les betteraves et les céréales, cela dépend du marché mondial. Nous ne savons pas à quel prix notre marchandise sera payée. La betterave, c’était la richesse de la région wallonne et depuis quelques années, la récolte est moyenne. Si nous travaillons à perte, nous abandonnerons la culture de la betterave".

L’effervescence dans 15 jours

Les pommes de terre prélevées sont analysées à la société du Terroir de Geer qui se prépare à accueillir 14.000 tonnes de marchandises. Les premières observations sont encourageantes et Alexis de Marneffe, responsable du département "qualité" est sensible au calibre des produits: "Nous sommes attentifs car il ne doit pas être ni tops petit ni trop large. Nous devons répiondre à la demande de nos clients. Avant l’effervescence, au niveau de l’usine, dans 15 jours, nous devons maintenant fixer la date pour défaner avec un broyeur".

La récolte se terminera à la fin du mois d’octobre.